Le Musée
Le Musée de sciences biologiques Dr Mérieux, à Marcy-l’Étoile, est un lieu pour découvrir la biologie et la lutte contre les maladies infectieuses. Il est ouvert à tous : jeune public, familles, scolaires, groupes adultes et visiteurs individuels.
Vivez la grande
épopée de
la biologie !
Le Musée de sciences biologiques Docteur Mérieux révèle comment, de l’Antiquité à nos jours, les scientifiques ont peu à peu compris les mécanismes à l’œuvre derrière les maladies infectieuses qui nous affectent.
À la fin du 19e siècle, le Français Louis Pasteur et l’Allemand Robert Koch scellent l’avènement de la microbiologie. Une discipline qui a révolutionné notre compréhension des maladies humaines et animales !
Parmi leurs héritiers : Marcel Mérieux, un jeune chimiste lyonnais. Ces pionniers de la microbiologie et les générations qui leur ont succédé ont affiné nos connaissances des micro-organismes, des facteurs de propagation des maladies infectieuses et mis au point des armes de plus en plus perfectionnées pour nous en protéger.
COVID-19, sida, grippe aviaire, résistance aux antibiotiques… la lutte contre la menace infectieuse reste d’une actualité brûlante. Aux quatre coins du monde, médecins, vétérinaires, biologistes, chercheurs de toutes disciplines, industriels, institutions publiques, citoyens… se mobilisent dans une approche sans frontières entre santés humaine, animale et environnementale.
Marcy-l’Étoile, petit village d’agriculteurs au début du 19e siècle, a joué un rôle important dans cette aventure. C’est là que, en 1917, Marcel Mérieux a implanté ses premiers laboratoires qui, au fil du temps, ont produit des sérums, des vaccins puis des tests de diagnostic diffusés dans le monde entier.
Cette histoire, qui continue de s’écrire, venez la (re)découvrir au Musée de sciences biologiques Dr Mérieux !
Pour aller plus loin
Hippocrate,
père de la médecine
Alors que beaucoup attribuent les maladies à des châtiments divins, le Grec Hippocrate, considéré comme le père de la médecine, marque une rupture. Il propose une approche rationnelle de la santé, décrit la méningite, le tétanos, la phtisie (la tuberculose), et leur associe des causes naturelles et non surnaturelles. La théorie des humeurs, à laquelle il adhère, est reprise par de grands penseurs et inspire les pratiques médicales jusqu’au 19e siècle.
Le cheval, fil rouge du Musée
Considéré comme un animal noble, le cheval bénéficie en premier de la transposition des connaissances de la médecine humaine. La médecine de l’homme est utile à celle du cheval et réciproquement, affirme Claude Bourgelat, écuyer du roi et fondateur de la première école vétérinaire du monde, à Lyon, en 1761. Au 20e siècle, le cheval devient un allié pour la production de sérums pour lutter contre les maladies infectieuses. Marcel Mérieux établit d’abord sa cavalerie à Caluire, puis en 1917 à Marcy-l’Étoile lorsque ses activités prennent de l’ampleur.
Marcel Mérieux à l’Institut Pasteur
Marcel Mérieux naît en 1870 dans une famille de soyeux lyonnais. Il étudie à l’École de chimie industrielle de Lyon puis en Allemagne, auprès de Carl Remigius Fresenius, où il développe ses connaissances des colorants. Mais sa rencontre avec Louis Pasteur et son bras droit, Émile Roux, va tout changer. À l’Institut Pasteur, les colorants ne lui serviront pas à teindre les étoffes, mais à identifier le streptocoque, le bacille diphtérique, le pneumocoque… Devenu l’un des premiers biochimistes de France, Marcel Mérieux fonde un laboratoire à Lyon en 1897 : l’Institut Mérieux, qui œuvre aujourd’hui encore pour lutter contre les maladies infectieuses.
Plongée dans l’infiniment petit
Depuis le premier microscope créé par Antoni Van Leeuwenhoek en 1673, le microscope optique, puis le microscope électronique ont permis d’observer des corpuscules de plus en plus minuscules. Pour révéler les virus, les micro-organismes les plus petits, il aura fallu attendre l’avènement de la microscopie électronique en 1931. Auparavant, leur implication dans les maladies humaines et animales restait très énigmatique !
Ces animaux qui nous entourent
60 % des maladies infectieuses qui nous affectent viennent des animaux : ce sont des zoonoses. Les agents pathogènes sont en général hébergés par des animaux « réservoirs », des porteurs sains qui ne développent aucun signe clinique d’infection. Ils ont ensuite deux manières de contaminer les humains :
- par un vecteur de transmission, comme le moustique,
- par un « hôte intermédiaire » qui leur permet de muter et de s’adapter à de nouvelles espèces.
La variole éradiquée
En 1796, le médecin de campagne anglais Edward Jenner crée le premier vaccin contre la variole. Il fait le rapprochement entre la variole dont souffrent les humains et la « vaccine » ou « variole des vaches ». Cette maladie bénigne est courante chez les personnes qui traient les vaches et sont en contact avec les pustules présentes sur les pis. Elle les protège contre la véritable variole, souvent mortelle. Dans un premier temps, ce vaccin va susciter les craintes de la population. Mais après de nombreuses campagnes de vaccination mondiales, il permettra de déclarer la variole éradiquée en 1980.
Le diagnostic, un allié contre Ebola
Avec des taux de mortalité pouvant atteindre 90 % lors de certaines épidémies, un diagnostic rapide est clé pour prendre en charge, isoler les malades, et endiguer la diffusion du virus Ebola. En 2019, pour faire face à l’épidémie d’Ebola qui frappe la République Démocratique du Congo (RDC), Alain Mérieux mobilise la Fondation Mérieux et la société IMeBIO, qui conçoit des laboratoires-containers adaptés aux terrains difficiles. Trois laboratoires sont chargés dans un avion gros porteur à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry pour rejoindre Goma. Après l’urgence Ebola, ces unités contribuent au renforcement du système de santé du pays contre d’autres maladies infectieuses.
Pratique
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